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Agathe Moriano : La céréalière déterminée

Agathe Moriano : La céréalière déterminée

Le 27/06/2024

Derrière la politique de prix de Biocoop, les « Prix Engagés », il y a des hommes et des femmes, des histoires bio et des liens. Rencontre avec Agathe Moriano, Paysanne associée, dont le groupement Cocebi est sociétaire de la coopérative.

Derrière la politique de prix de Biocoop, les « Prix Engagés », il y a des hommes et des femmes, des histoires bio et des liens. Rencontre avec Agathe Moriano, Paysanne associée, dont le groupement Cocebi est sociétaire de la coopérative.

Pascale Solana

Elle est « déter » comme disent les moins de 30 ans ! À 25 ans, Agathe Moriano est à la tête d’une ferme céréalière de 300 hectares, près de Nitry en Bourgogne, « 100 % bio », comme son groupement agricole « pour ne pas faire les choses à moitié ! ». Détermination pour le métier d’agricultrice que cette ex-urbaine a choisi enfant, alors qu’elle passait régulièrement ses vacances dans la ferme de son grand-père, en bio depuis 2008. Un BTS agricole plus tard, elle reprend la suite, décidée à protéger la nature, comme l’eau : « Au moins, en bio, on ne la pollue pas ! » Son grand-père a débétonné la cour au centre des bâtiments pour recréer le bassin où les bêtes s’abreuvaient au début du XXe siècle, au temps où elles peuplaient encore les fermes céréalières. Agathe se réjouit du retour des tritons et des salamandres. « En plus des kilomètres de haies existantes, on vient de replanter des arbres au milieu des champs. » Plus de 600 arbustes locaux variés rien que sur une parcelle de 10 hectares. « On espère un jour bénéficier de l’ombre et de l’humus nourricier de leur feuillage, et atténuer les effets du changement climatique. » Pas de chimie, mais pas de labours non plus pour protéger le sol. « On nous dit qu’on ne peut pas se passer de désherbant et que le bio ne peut pas nourrir le monde. C’est faux ! » Ce qu’elle pense du prix des produits bio ? « Il doit résulter d’un effort partagé entre tous. » Avoir son mot à dire en tant que paysan dans une coopérative comme Biocoop est pour elle logique. « Premier maillon d’une chaîne, on est les mieux placés pour parler de nos méthodes, de nos difficultés, le dialogue est important. » On lui a demandé ce qu’elle ferait si elle était ministre de l’Agriculture : « En premier, j’encouragerais tout ce qui peut être produit localement à l’être et en bio. » Et présidente de la République ? Dans un éclat de rire, elle a juste dit : « Je changerais tout le système ! » Déterminant. 

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